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Di-maccio
GERARD DI-MACCIO

Ancien professeur des Beaux Arts de Paris, Gérard Di-Maccio, auteur de la thèse de Morphopsychologie, se consacre entièrement à la peinture dès la fin des années soixante-dix.

Entre 1994 et 1997, il réalise la plus grande toile du monde, de 27 mètres de long sur 9 mètres de haut. L’œuvre est exposée aujourd'hui au Japon.
Sa carrière est marquée par de nombreuses expositions à travers le monde entier : Europe, Etats-Unis, Afrique du Nord, Asie accueillent l’artiste avec le même enthousiasme.

Chef de file du « Mouvement Visionnaire », l’œuvre de Di-Maccio est à la confluence des arts, de l’anatomie et de l’architecture. Ses espaces mystérieux et puissants abritent autant de personnages hybrides et d’édifices végétaux, qui fusionnent en harmonie.

La maîtrise et la finesse du trait, l’équilibre parfait des compositions ont souvent conduit à rapprocher l’artiste avant-gardiste des grands maîtres de la Renaissance.
Perfectionniste, il peaufine, polit le vernis de ses toiles qu’il cherche à rendre aussi douce au toucher que la chair de femme.
«J’aime qu’une toile possède une certaine patine et donne envie de la toucher ».


Citations de Di-Maccio - Monographie Di-Maccio - Edition Galerie Râ – Avril 1983

"Je tente de créer des personnages qui ne se situent ni dans un temps, ni dans un espace déterminé afin que n'interviennent pas des éléments de la réalité quotidienne qui les limiterait à une certaine époque."

"Dans la plupart des cas, mes modèles je les imagine. Ils émergent lentement…
Je commence toujours par dessiner les yeux, puis ceux-ci m'indiquent la forme de la tête et du corps étant donné qu'il existe une relation étroite entre tous les éléments d'un être et l'univers qui l'environne.
Toutefois, j'utilise des modèles pour réaliser des dessins préparatoires et diverses études qui renouvellent mon potentiel de connaissance anatomique."

"La couleur est étroitement dépendante de la vision et mes personnages sont entourés d'un espace qui leur est propre puisque sans référence à la réalité immédiate.
En travaillant d'une façon apparemment monochromatique, je crée, d'une certaine façon, un espace à mes personnages. Des couleurs violentes heurteraient les différents éléments de composition et nuiraient à la force générale en lui faisant perdre son unité et son harmonie. Je conçois la toile comme un "tout" indissociable."

"Ces êtres seraient l'aboutissement de notre humanité. Ainsi, on peut les imaginer sans système pileux et plus ou moins robotisés.
Ils sont à la frontière de la vie et de la mort, comme pétrifiés dans des attitudes qui nous paraissent naturelles et leurs regards s'adressent à notre mémoire."

"Ce qui donne l'expression d'un regard c'est davantage la paupière, l'arcade sourcilière, les rides, que le globe oculaire lui-même."

"Parfois, j'indique un dédoublement du sujet. Dans d'autre cas en effet j'indique une gestualité mais c'est toujours pour que la toile se lise au second degré."

"Les vêtements et accessoires sont destinés dans notre réalité à personnaliser et enrichir le corps humain.
Les êtres que j'imagine sont nus et intemporels. Pourtant, il me faut leur donner une civilisation et une identité."

J'essaie de créer dans chaque toile un mystère, un silence, des choses qui ne sont pas dites pour que le spectateur y découvre lui-même son propre univers en projetant sa culture et ses rêves.
Une notion de temps intervient mais il s'agit d'un "temps" très lent comme étiré dans l'éternité."

"Il existe des archétypes, des Forces universelles. A ce titre, dans un même tableau doit s'établir un équilibre qui engendre une impression de sérénité profonde ; pour l'obtenir, je travaille en écoutant de la musique ce qui me permet d'agrandir un espace intérieur."

"Ces personnages nous font signe d'un siècle futur ou passé et notre vision est celle d'un archéologue ou d'un futurologue.
A nous de donner à ces créatures un espace et un temps spirituels.
Sous la carapace d'un temps qui se fissure se révèle notre être intime."

"C'est par la recherche de l'équilibre que ces personnages peuvent nous paraître à la fois familiers et inconnus.
En effet, certaines attitudes classiques permettent paradoxalement de mieux surprendre encore à condition qu'un espace nouveau soit engendré et cela grâce à un équilibre tant intérieur, la naissance des formes, qu'extérieur, personnages très dessinés."

"Chaque toile est une étape et je note dans le moindre détail toutes les aventures et péripéties survenues en cours de travail.
Certaines toiles ont nécessité jusqu'à dix pages d'annotations concernant les différents produits, supports et réactions tels que glacis, vernis, bois, marouflage…"

"J'ai tenté, par des perspectives, de créer un espace semblable à d'immenses grottes qui seraient des vestiges d'une civilisation ancienne ou future."

"Je crois qu'on peut reprendre la technique de certains maîtres de la Renaissance pour exprimer des idées contemporaines. J'utilise des matériaux classiques, tels que peintures sur toiles, quelquefois sur bois, des fonds préparés à l'eau puis retravaillés en glacis superposés et vernis. J'aime qu'une toile possède une certaine patine et donne envie de la toucher."

"Le temps que je passe sur une toile varie bien entendu suivant son format.
Toutefois, pour moi, un tableau se pense et se visualise avant le début de son exécution. De plus, certaines grandes toiles nécessitent de nombreux croquis et esquisses préparatoires. Mais, sitôt devant ma toile le travail devient aussi intense que méthodique et le résultat se concrétise rapidement."

"Je n'ai jamais attendu la muse. En ce sens, je travaille vite puisque je ne perds pas de temps !"

"Je pense que l'humain est la plus prodigieuse machine que l'on puisse trouver sur cette planète. Je me suis beaucoup intéressé, dès mes premières études de dessin, à l'aspect morphologique qui me semble être le reflet exact du caractère de chaque individu.
J'ai donc étudié, en tant que professeur d'art plastique, la morphopsychologie et l'anatomie. De plus, j'ai réalisé des centaines de dessins d'après modèles. Cette connaissance n'est pas innée mais acquise."

"Il existe plusieurs raisons à la présence de ces éclats. Ils me prennent à la fin de l'exécution d'une toile de parfaire l'équilibre de la composition ou de donner un mouvement directionnel.
Egalement de montrer que l'on se trouve dans un monde en apesanteur.
Ces objets tendent à conférer à la toile un effet de profondeur en trois dimensions."


DI MACCIO

De père italien et de mère espagnole, Gérard Di-Maccio naît le 31 juillet 1938.
1964 - Il devient élève de l'Académie de la Grande Chaumière et des Beaux Arts de Paris.
1965 - Di-Maccio réoriente ses études pour devenir professeur d'Arts Plastiques.
1966 - Il propose une thèse de Morphopsychologie.
1970 - Di-Maccio obtient son certificat d'aptitude pédagogique avec des félicitations du jury et se consacre alors à l'enseignement.
1973 - Il étudie l'anatomie, la géométrie et les différentes techniques de peinture.
1978 - Di-Maccio décide de cesser d'enseigner pour se consacrer définitivement à la peinture et participe aux expositions de Paris, Bruxelles et Osaka.
1979 - Au mois de mars, Hervé Sérane, un éminent galeriste parisien, photographe et farouche défenseur de l'art visionnaire, est attiré par les toiles de Gérard Di-Maccio exposées au Salon des Indépendants à Paris. Très vite, ils ont accepté de travailler ensemble sur une exposition qui était un grand succès
1980 - Seconde exposition personnelle de l'artiste (juin – juillet) à la Galerie "Râ", à Paris.
1981 - 2 mai. Le magazine "Bientôt" consacre 6 pages à Gérard Di-Maccio.
1982 - Nouvelle exposition personnelle à la Galerie "Râ" et au château Livry Gargan. Les articles de presse sur le peintre sont alors de plus en plus nombreux.
1983 - 28 mai. Double page dans le "Figaro Magazine" consacrée à l'artiste. Sortie d'un livre édité par la Galerie "Râ" dédié à l'exposition personnelle de Di-Maccio (mai-juin-juillet).
1984 - Une manifestation a lieu devant l'entrée du Grand Palais suite au refus de la FIAC (Foire Internationale d'Art Contemporain) d'exposer ses toiles. Un grand article de près d'une page dans "Libération" dénonce cette censure comme M.C. Hugonot dans le "Quotidien de Paris".
1985 - Gérard Di-Maccio participe à l'exposition : "Les Visionnaires de la Galerie Râ" à la Foire de Londres, en janvier, et à celle de Stockholm en mars. Le roi remarque alors une de ses toiles. Cette même année, l'artiste réalise la première holographie en tant qu'œuvre d'art. Un journaliste du "Point" écrira: "Le rêve de Dali enfin réalisé".
1986 - "Art Review" (Japan Art Publishing Firm) lui consacre deux articles concernant son exposition au Palais des Congrès lors de Biennale Internationale.
1987 - Du 3 juillet au 30 septembre, Di-Maccio expose au musée Rapin à Villeneuve sur Lot. La deuxième chaîne de la télévision française lui consacre un reportage lors du journal d'informations.
Exposition personnelle à la Galerie "Râ". Le magazine américain OMNI lui consacre de nombreux articles.
Di-Maccio reçoit le "Cube d'Argent" pour la meilleure illustration de toutes les revues durant l'année 1983.
Médaille d'argent de la Société des Artistes Français (Grand Palais).
Nommé Grand Chancelier du Mérite Belgo-hispanique – Palme d'Or – Promotion reine Fabiola.
Premier Prix du Festival International du Saint-Germain-des-Prés.
1988 - Après d'importants articles publiés aux Etats-Unis et au Japon, Di-Maccio met en place ses expositions personnelles au Japon, organisées par Asahi Shimbun, de août à décembre, au Umeda Daimaru museum (Osaka), au Onomichi city museum (Hiroshima) et au Odakyu Grand Gallery (Tokyo).
1989 - Du 15 avril au 7 mai, exposition personnelle à Thionville.
Exposition personnelle à la Galerie "Râ" à Paris.
Le "Figaro magazine" lui consacre 6 pages.
1990 - Il participe aux expositions de groupe au Grand Palais à Paris.
1991 - Présentation d'un triptyque de 3 mètres sur 10,50 mètres à la Galerie "Râ" à Paris.
De nombreux reportages télévisés sur les chaînes françaises et des articles de presse.
Invité d'honneur à Saint-Sébastien-sur-Loire. Reportage télévisé.
1992 - Création d'une toile de 2 mètres sur 3,30 mètres pour l'exposition d'Art Visionnaire dans l'espace Pierre Cardin, Paris.
Du 18 au 20 mai, sur l'invitation personnelle de Pierre Cardin, Gérard Di-Maccio participe à la prestigieuse exposition d'Art Visionnaire à la Galerie "Râ".
Exposition à la Foire "Paris Performance".
Exposition personnelle au Japon organisée par Asahi Shimbun d'août à mai dans huit villes : Tokyo, Osaka, Kyoto, Kobe, Okayama, Hiroshima, Fukuoka et Shimonoseki.
1993 - Exposition personnelle à la Galerie "Râ".
Exposition personnelle à la galerie "De Griffioen" (Anvers, Belgique).
1994 - Exposition personnelle à la Galerie "Elisées-Montaigne", Paris. Il présente à la presse la maquette de ce qui allait devenir la plus grand toile du monde créée par un seul artiste: 27 mètres sur 9 mètres.
1995 - Exposition personnelle à la Galerie "Elisées-Montaigne".
Exposition personnelle à "l'Opéra Gallery", à Singapour.
1996 - Di-Maccio travaille sur la réalisation de son œuvre monumentale dont la présentation est prévue pour 1997.
1997 - Exposition personnelle à la Galerie "De Griffioen", Anvers, Belgique.
Exposition personnelle à "CFM Gallery", New York.
Gérard Di-Maccio présente au public international, lors du EuropArt Show de Genève, son œuvre monumentale qui s'avère être la plus grande toile du monde. Il aura fallu trois ans de dur travail pour achever cette fresque célébration de l'humanité.
Exposition personnelle au "Cherif Fine Arts Gallery" (Sidi Bou Said, Tunisie).
En même temps, le Ministre de la Culture de Tunisie sponsorise la présentation de l'œuvre monumentale à l'Acropolium (anciennement l'église de St Louis) de Carthage. Cette présentation aura permis un grand retentissement médiatique, lors du festival "Tunisie, Capitale Culturelle de Méditerranée". A l'issue de cette exposition, le Président de Tunisie, Zine El Abidine BEN ALI, a attribué le titre de "Citoyen d'Honneur" à Gérard Di-Maccio et l'a sollicité pour participer au développement culturel de son pays.
Di-Maccio ouvre une académie d'Art à Carthage.
Le 7 novembre 1997, Gérard Di-Maccio se voit décerner une médaille d'or par le Président de Tunisie, Zine El Abidine BEN ALI. Un grand impact médiatique.
1998 - Exposition personnelle à la Galerie "Jardin des Arts", à Paris.
Exposition personnelle à la Galerie "De Griffioen" (Belgique)
Exposition personnelle à Gstaad (Suisse).
1999 - Ouverture de l'Espace Di-Maccio à Carthage.
Ouverture de l'Académie d'Art Di-Maccio à Carthage.
2001 - Exposition personnelle – Galerie "Espace Di-Maccio" (Sidi Bou Said, Tunisie)
Très importante exposition personnelle à la "Matignon Gallery" (Chicago) et "Elliott Gamson Gallery" (New York).
Exposition permanente à la Galerie "Vieux Saint Paul" (St Paul de Vence), à la Galerie "Sainte Catherine" (Honfleur), Galerie "Alpage" (Courchevel), "Amis des Arts" (Paris), Galerie "Elysées" (Paris).
2005 - Exposition personnelle à la Galerie "Elysées" (Champs Elysées, Paris) du 14 avril au 29 mai.
Première exposition personnelle à la Galerie "Graal" (Agen) du 23 juin au 13 août 2005.

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